La Banque centrale américaine (Fed) a, comme attendu, maintenu hier mercredi 31 janvier 2024 son principal taux directeur dans la fourchette de 5,25 à 5,50% dans laquelle il se trouve depuis juillet. La décision a été prise à l’unanimité des 12 membres votants.
La Fed préserve le taux actuel. Une baisse des taux est écartée jusqu'à une réduction confirmée de l'inflation. Elle avait indiqué, lors de sa réunion de mi-décembre, qu’elle prévoyait plusieurs baisses des taux en 2024.
Le comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) a cependant précisé qu’il « n’anticipe pas qu’il soit approprié de réduire les taux, tant qu’il ne sera pas plus confiant que l’inflation est en train de baisser de façon durable vers 2% », niveau cible, selon le communiqué publié à l’issue de sa réunion.
La Fed avait indiqué, lors de sa réunion de mi-décembre, qu’elle prévoyait plusieurs baisses des taux en 2024.
Notons que l’année 2023 a été d’un solide rebond pour l’économie américaine avec une croissance de 2,5% contre 1,9% en 2022, comme l’a révélé, à la fin de la semaine dernière, le ministère du travail. Cette performance s’explique par des chiffres meilleurs que prévu pour le quatrième trimestre, avec une hausse en rythme annuel de 3,3% de la richesse nationale produite par rapport au trimestre précédent, contre 2% attendus, assurent des analystes.
On souligne, à cet effet, que l’économie américaine a été tirée par la consommation des ménages, les exportations et les dépenses gouvernementales, alors que le déficit budgétaire est hors de contrôle, dépassant 2 000 milliards de dollars (environ 1 838 milliards d’euros) ou 7% du produit intérieur brut en rythme annuel tandis que l’investissement n’a progressé que de 1,7% au quatrième trimestre.