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A la Médiathèque de l’IFT: Un début d’an avec Goncourt

La Médiathèque de l’Institut Français de Tunisie (IFT) organise, cet après-midi, à partir de 14h00, une rencontre littéraire consacrée au prix littéraire Goncourt 2024 et ce dans le cadre du « Cercle de lecture au centre -ville ».

Cet événement, modéré par Wael Ben Othman, membre de l’association « Safahat », offre l’occasion aux passionnés de littérature d’explorer les quatre œuvres finalistes pour ce Prix décerné en novembre dernier au premier tour de scrutin, par six voix, au journaliste et écrivain algérien Kamel Daoud pour son roman « Houris » qui « montre combien la littérature, dans sa haute liberté d’auscultation du réel, sa densité émotionnelle, trace aux côtés du récit historique d’un peuple, un autre chemin mémoire » (Philippe Claudel président de l’académie Goncourt).

La sélection du mois du janvier comporte également « Madelaine avant l’aube » (JC Lattès, 2024) de Sandrine Collette. Dans ce roman, la romancière française Sandrine Collette plonge le lecteur dans une fresque familiale empreinte de résilience. A travers le destin de Madelaine, l’autrice explore les liens du sang, la perte et la reconstruction au beau milieu des épreuves.

Le 3ème roman au programme du janvier 2025 est « Jacaranda » (Grasset, 2024) de Gaël Faye. Dans ce roman, l’écrivain franco-rwandais Gaël Faye retourne à ses racines pour explorer le lien entre mémoire et identité. L’auteur du roman à succès « Petit Pays » dépeint des personnages en quête de vérité dans un monde en perpétuelle mutation.

Quant au 4ème ouvrage qui sera discuté en janvier est « Archipels » (L’Olivier, 2024) de Hélène Gaudy. L’écrivaine française propose un récit contemplatif où les îles deviennent autant de métaphores de l’isolement. Entre fiction et essai, « Archipels » invite à une réflexion sur la place de l’homme dans un monde fragmenté et en perpétuel mouvement.

Il est à rappeler que le roman "Horris" de Kamel Daoud a suscité une vive polémique

Interdit en Algérie, le roman est désormais au cœur de deux plaintes. Elles visent l'auteur franco-algérien et son épouse, la psychiatre Aïcha Dehdouh. Kamel Daoud, prix Goncourt 2024, est en fait accusé d'avoir utilisé l’histoire d’une des patientes de sa femme pour l’écriture de son texte. Ces deux plaintes ont été déposées cet été devant le tribunal d’Oran, en Algérie.

 

 

 

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