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Sixième numéro de la ZAT : La Palestine au cœur

«Témoignages de Résistance » est le thème central de la sixième édition de la ZAT, désormais transformée en un magazine numérique multimédia. La ZAT (Zone Artistique Temporaire) est née des différentes éditions du festival Dream City et des programmes de l’Art Rue, en tant que plateforme pour des expressions artistiques courageuses et des luttes civiques, lit-on sur le communiqué de presse.

Cette édition novatrice vise à capturer l’essence des nombreuses rencontres, conversations et collaborations marquantes dans les années précédentes et qui continueront d’inspirer les éditions de Dream City à l’avenir, informe l’Art Rue. En collaboration avec des partenaires du passé et du présent, ce numéro de ZAT sert un double objectif : il constitue une sorte de chambre d’écho, et laisse entrevoir le socle commun « que nous tentons de construire ensemble pour l’avenir » lit-on encore.

« Le génocide en cours du peuple palestinien hante ce choix de mots pertinents et d’images évocatrices, rappel désolant des problématiques les plus pressantes de notre temps : colonialisme, racisme, apartheid, inégalités et écocide ». Dans ce contexte, la lutte palestinienne, particulièrement ses récentes recrudescences, occupe inévitablement, et par la force des choses, une place centrale pour un grand nombre de personnes, et s’invite dans leurs pensées, leurs mots, leurs actes et leurs créations. Les textes présentés parviennent de Tunis, de Ramallah, de Berlin, du Caire et des Etats-Unis, et s’intéressent, de manière personnelle et poignante à l’omniprésence de la Palestine.

De ce fait, l’édition de ce mois de juillet rassemble les voix puissantes d’artistes, penseur.euse.s et activistes luttant contre le colonialisme, le racisme, l’apartheid et l’écocide, à travers des contributions d’ici et d’ailleurs montrant que l’art est et doit être un acte de résistance.

Se voulant un écho vibrant des luttes actuelles et des discussions essentielles, cette édition met en avant des œuvres comme l’exploration de l’apatridie par le réalisateur palestinien de films documentaires Iyad Alasstal ou la fusion du patrimoine culturel avec une réflexion moderne dans « Missa Luba » par l’auteur-écrivain-poète congolais Fiston Mwanza Mujila, qui illustrent l’impact de l’art comme mode de résistance. La lettre du cinéaste et auteur malien Manthia Diawara au président Macron sur la réparation historique incite à reconsidérer les récits passés et présents. Et d’ajouter « En tant qu’artistes et structures culturelles évoluant dans un monde turbulent, notre rôle est de témoigner, d’ouvrir nos yeux et de dénoncer l’injustice, tout en rapprochant les gens pour apporter de la beauté et de l’espoir. L’intégralité de ce numéro de ZAT témoigne de cet engagement, en faisant appel à des artistes, penseurs, militants et activistes engagés qui se penchent sur la tristesse et la beauté dévastatrices du monde, en y portant un regard lucide. C’est tout ce que la plupart de nous peut faire, et c’est le moins qu’on puisse faire. Notre liberté à nous dépend de la liberté de tous », lit-on sur l’édito.

La revue est à consulter sur : https://zat.lartrue.org/fr

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