Un nouveau cycle, de nouvelles découvertes à la Cinémathèque tunisienne qui a choisi cette fois-ci de faire découvrir aux cinéphiles la magie du 35mm, à travers un cycle de projections intitulé « Le syndrome 35mm ».
Pas de panique. Rien à craindre. Il ne s’agit d’une pathologie mais plutôt c’est une façon pour exprimer cette ruée vers le format 35mm à une certaine période de cinéma tunisien.
Ainsi, il est bon à savoir que le format 35 mm est la pellicule la plus utilisée du cinéma argentique et elle est considérée comme le « format standard ». Elle est appelée ainsi parce qu’elle mesure 35 millimètres de largeur et « elle est dotée sur ses bords de perforations rectangulaires pour assurer son entraînement par les divers mécanismes de prise de vues et de projection ».
Alors, pour mettre quelques pages importantes de l’histoire du cinéma en Tunisie, la Cinémathèque Tunisienne propose du 7 au 21 février 2024 à la salle Tahar Chériaa de la cité de Culture de Tunis. Un super voyage qui boude les nouvelles technologies et qui rappelle le chemin qui doit parcourir le réalisateur pour donner le jour à son film.
Proposé en collaboration avec la Direction Générale Des Arts Scéniques et Audiovisuels, ce cycle offre à voir « Hurlement » de Omar Khlifi, 1972, « Clé de sol » de Chawki Mejri, 2000, « El Borkaa » de Taoufik Raies, 1988, « Regard de mouette » de Kalthoum Bornaz, 1991, « Satin rouge » de Raja Amari, 2002, « Demain je brûle » de Mohamed Ben Smail, 1998, « Fatma » de Khaled Ghorbel,2001, « Layla ma raison » de Taïeb Louhichi, 1998, « Poussière de diamants » de Mahmoud Ben Mahmoud et Fadhel Jaïbi, 1991, « La ballade de Mamelouk » de Abdelhafidh Bouassida, 1982, « Le Sultan de la médina » de Moncef Dhouib, 1992, « Sous la pluie de l’automne » de Ahmed Khchine, 1970, « No man’s love » de Nidhal Chatta, 2000, « Junun » du Nouveau Théâtre de Tunis, 2006, « Rhapsodie berbère » de Abdelhafidh Bouassida, 1981 et « Le pâtre des étoiles » de Hatem Ben Miled, 1971.
Les projections auront lieu à la salle Tahaer Chériaa, à 16h00 et à 18h30.
Imen.A.