Comme tous les secteurs d’activité, la chirurgie va bientôt adhérer à l’ère de l’intelligence artificielle (IA). Et c’est pour cette raison que le 45e congrès national de chirurgie, organisé par l’Association tunisienne de chirurgie il y a quelques jours à Tunis, a choisi le thème « La chirurgie du futur à l’ère de l’IA » pour cet événement.
Pour en savoir plus, nous avons contacté Dr Nafaa Arfa, l’éminent chirurgien et vice-président de l’association pour éclairer notre lanterne à propos de cette nouvelle orientation.
A ce propos, Dr Arfa est catégorique : « L’IA est aujourd’hui présente dans toutes les étapes de notre travail : au bloc opératoire, dans les dossiers médicaux, le matériel utilisé et la gestion des malades concernés. Il s’agit d’un plus qui va faciliter clairement notre travail à l’avenir puisque cette IA va tout nous offrir en matière d’informations et de synthèses à toutes les étapes, particulièrement dans le bloc opératoire où on va disposer de beaucoup plus d’informations pratiques dans espace réduit. C’est que les salles d’opérations seront dotées d’un matériel spécial et pratique qui permettra de tout savoir et d’accéder à toutes les solutions chirurgicales possibles ».
Au cours de ce congrès, un grand nombre de spécialistes étaient présents pour veiller à la présentation de nouvelles recherches et études à propos de l’IA et les divers secteurs qui s’en servent. L’occasion était également propice, selon Dr Arfa, pour sensibiliser les jeunes chirurgiens afin d’adhérer avec plus d’intérêt à cette intelligence artificielle devenue une nécessité pour aller de l’avant.
Cette nouvelle orientation a été également au menu de certains experts étrangers, notamment de la France et de la Belgique qui coordonnent avec l’ATC qui espère organiser des cycles de formation dans les pays avancés en matière d’IA en chirurgie et en chirurgie robotique, à l’instar de l’Allemagne et de l’Angleterre.
Selon Dr Arfa, des journées de sensibilisation dans quelques régions du pays sont au programme de l’ACT qui a besoin, et c’est tout à fait logique, de plus de soutien financier pour réaliser ses objectifs et développer les techniques modernes de la chirurgie auprès de tous les chirurgiens du pays.
Kamel ZAIEM