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Affaire Mohamed Kaci : Pour l'Arcom, le journaliste n'a fait que son travail face au porte- parole de l’armée israélienne

Après trois mois, l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), organe de régulation des médias en France, a rendu justice au journaliste de TV5 Mohamed Kaci, en s’exprimant  sur une séquence polémique à l'antenne de la chaîne TV5 Monde. L’Acrom a estimé que le journaliste Mohamed Kaci n'a pas commis de faute lors d'une interview accrochée avec un porte-parole de l'armée israélienne.

C'est une séquence télévisée qui avait fait beaucoup parler. Le 15 novembre 2023, le journaliste de TV5 Monde, Mohamed Kaci, avait eu un échange tendu en direct avec Olivier Rafowicz, l'un des porte-parole de l'armée israélienne, dans l'émission « 64' Le monde en français ». Le ton était monté entre les deux hommes, jusqu'au moment où le journaliste avait demandé à son interlocuteur de clarifier si l'armée d'Israël « se comportait comme le Hamas ». La question avait irrité l'officier et Mohamed Kaci avait mis fin à l'interview.

Cinq jours plus tard, et après nombre de commentaires dans les sphères médiatique et politique, la direction de l'information de TV5 Monde avait désavoué son journaliste dans un communiqué, estimant que « les règles journalistiques (...) n'ont pas été respectées » et que l'entretien s'est terminé « de façon trop abrupte ». Une prise de position qui avait divisé au sein de la rédaction de la chaîne et choqué plusieurs syndicats de journalistes, lit-on sur le RFI.

L’Arcom, alertée à propos de cette séquence, s'est exprimée dans un communiqué publié le 15 février 2024, trois mois plus tard. L'organe de régulation indique que « le porte-parole de l’armée israélienne, interrogé lors de l’émission, (a) eu l’occasion d’exprimer pleinement son point de vue et de réagir de manière circonstanciée aux propos du journaliste ».

L’autorité « rappelle que le choix des questions posées par les journalistes à leurs invités relève de la liberté éditoriale ». « Les obligations déontologiques propres aux journalistes ne sont pas opposables par l’Arcom aux éditeurs de services », ajoute-t-elle.

 

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